Justin Cherroux

[ Me suis trompé dans le pseudo à l'inscription, quelqu'un pourrait me le changer s'il vous plaiit?]



I .

Nom : Cherroux
Prénom : Justin
Surnom(s) : A vous de choisir, après tout, on se retrouve souvent affublé de surnoms bizarres…
Age : 23 ans
Date et lieu de naissance : Grèce, le 27 octobre 1984
Métier :Travailler, lui? Non, il a assez d‘argent pour une dizaine de vies…
Résidence : Upper East Side

II .

Caractère : On pourrait dire que Justin est toujours à la recherche du but de sa vie. Tout pour lui est un ennui, et il est en quelque sorte blasé de tout ce qu‘il l‘entoure. Riche, certes, mais il passe chaque moment de sa vie à palier à l‘ennui, si bien qu‘il en est venu a n‘avoir peur de rien. Vous pouvez le prendre pour un crétin gâté, mais allez donc reprocher à quelqu’un de chercher les ennuis lorsque c‘est la seule chose qui l‘amuse un tant soit peu? Généreux, il peut dépenser sans compter, n‘en ayant cure de l‘argent qu‘il a en abondance. La vie ne lui apporte rien de plus que cette cage dorée, puisqu‘il ne peut hélas s‘attacher à personne. Seul au monde, il a en effet prit l‘habitude d‘une pseudo solitude due au fait qu‘absolument tous les membres de sa famille sont morts un a un par un coup du destin… Fatalité est donc contre lui, et, au risque de passer pour égoïste, il a apprit à présent que rien d‘autre ne comptait que le moment présent. Mourir ou vivre, aucune différence. Le jeune homme n‘est certes pas de nature bavarde, mais il aime observer. Et lorsqu‘il repère quelque chose qui l‘intéresse, il fait tout pour l‘obtenir, au risque de perdre tout le reste… Têtu, donc, habitué qu‘il est à cette existence d‘enfant gâté, couvé par ceux qui, un à un, disparaissaient de sa vie. Il peut aussi s‘avérer insolent, lorsqu on le dérange et il sera facile de s‘intriguer du caractère de cet homme qui se fait souvent discret. Bref, il se fiche à peu près de tout, et de tout le monde, et est assez difficile à apprivoiser.

Goûts : L‘art, et en général, les belles choses. Bien sur, il adore aussi les voitures, et en possède une petite collection. New York, est loin d‘être un circuit? Et alors? Après tout, avec sa fortune, ça n‘est pas lui qui risquerait la prison. Mais il a comprit que ça n’était pas parce quelque chose coûtait cher qu’elle comptait, et vice versa. Vous pourrez le voir acheter un bonnet à un clochard, si les motifs du dit bonnet l’intéressent, tout comme le voir errer dans les musées pendant des heures. Il aime l’art, mais aussi beaucoup la poésie, qu’il lit et relit pendant des heures, son attitude spleenétique rappelant les poèmes d’un certain Baudelaire. Il ne dit jamais non à alcool, cigarettes et autres drogues : mourir le plus rapidement possible, ou plutôt consommer sa vie comme il l‘entend. Aucune privation, aucune restriction. On peut le voir souvent défoncé, cet être se fichant carrément du « qu‘en dira-t-on ». Perdre la mémoire et le meilleur moyen de survivre, et nombreuses sont les soirées passées dont il ne se rappelle rien. Il joue aussi de la guitare, allez savoir comment, sans doute par opposition aux instruments plus distingués qu‘il était sensé étudier plus jeune… Et qu‘il connaît à peu près.

Apparence Physique : De taille moyenne, pour un corps assez mince, Justin ne brille en effet pas par une musculature particulière. Des cheveux châtain clair entourent un visage rectangulaire aux traits émaciés lui donnant un air assez inaccessible et allant donc parfaitement avec son caractère renfermé et indifférent. Malgré ses 23 ans, l‘on pourrait dire qu‘il fait beaucoup plus jeune, et… Beaucoup trop fragile, sans doute. Un nez très droit, hérité de ses origines écossaises, une bouche fine mais néanmoins très attirante, on ne pourrait pas le qualifier de repoussant. Des yeux d‘un bleu-vert très clair, souvent ailleurs, sont cachés la plupart du temps par quelques mèches de sa chevelure rarement coiffée. Question vêtements, on ne pourrait pas qualifier son style de « soigné ». Vous pourrez le voir tout aussi bien habillé en Gucci, Prada ou Hilfiger, que dans des marques inconnues, découvertes dans des friperies de New York. Il achète ce qui lui plait, même si c‘est démodé ou anti-conformiste, car il ne cherche à plaire à personne, mais avant tout à se faire plaisir, pouvant ainsi passer pour un « original », ce qui ne serait pas tout à fait faux…


Points Forts : Hum, voyons… Il a prit l‘habitude de ne pas montrer ses émotions les plus fortes, ce qui lui permet de donner en toute circonstance un apparent sang-froid. Du moins, lorsqu‘il n‘est pas défoncé. On pourrait aussi dire qu‘étant donné qu‘il connaît parfaitement sa voiture, il pourrait faire face à n‘importe quelle compétition. Sa non peur de la mort lui permet d‘ailleurs de foncer dans les situations les plus… Effrayantes

Points Faibles : On peut le blesser plus facilement par les mots que par les coups. Le jeune homme est en effet très sensible psychologiquement, ce qui lui a d‘ailleurs valu une tentative de suicide…

III .

Histoire :

« Papa rencontra Maman un soir de décembre. Il avait sept ans, et elle cinq. C’est mignon n’est ce pas? »

Justin était chez le psy. Il est chez certaines familles une certaine coutume qui veux que dès que l’enfant a subit un quelconque traumatisme, il doivent se rendre chez un psy. Il a ainsi passé… hum, toute son enfance sur les chaises mœlleuses d’un praticien, et n’a eu qu’en retour, des calmants et un rendez vous pour la semaine suivante. Évidemment, étant donné qu’à chaque décès dans la famille, c’était une année de psychanalyse de plus. Et dans sa famille, ils avaient tendance à mourir à la chaîne. Cette fois, il fréquentait les fauteuils d‘un psy New Yorkais, à peine une semaine après son arrivée. C‘était soit ça, soit les travaux d‘intérêt général…

« Bref, c’était une histoire de fric… Leurs familles avaient voulu qu’ils se rencontrent très tôt, pour qu’ils s’habituent à l’idée de leur mariage, vous voyez? » Il eut une petite moue désabusée, tendit qu’il se mettait plus à l’aise dans le siège du médecin. « Bien sur, ils me disaient le contraire, vous voyez, une connerie du genre qu’ils s’étaient aimés du premier regard… N’importe quoi. Du coup, ils ont grandit ensemble, ont été dans la même école, et ont fréquenté les mêmes châteaux bourges écossais. C’était merveilleux, toujours d’après eux. Et puis, comme les ancêtres du coté paternel s’était tapé un pseudo trip consistant à ce que leur descendance voit le jour en Grèce, ma naissance a suivit le mouvement. Et pas n’importe ou en Grèce… Sur une plage privée, au mois d’octobre. Okay, je veux bien croire que c’était la coutume, mais on peux après s’étonner que je sois frileux… » Pour approuver ses dires, il referma sa veste, et chercha dans la poche de son jean un paquet de cigarettes. « ça vous dérange que je fume? » demanda-t-il alors, la cigarette déjà entre les lèvres. De toutes manières, on ne refusait rien à sa source de revenu, et le psy, comme toujours, s’était contenté d’hocher la tête, griffonnant des trucs de tant à autre sur son carnet.

« Je suis né en Grèce, mais je n’y ait jamais remit les pieds. Je suis le dernier vivant de toute ma famille. Le dernier Cherroux, tragique n’est ce pas? Et je compte le rester, pas question que je suive ces conneries de traditions, et quand je mourrais, il n’y aura plus personne de ma connaissance à suivre un rituel aussi merdique. » Justin aspira alors une bouffée de sa cigarette, puis se leva de son siège, remarquant la conséquente bibliothèque du psy. Allant vers elle, il se mit à lire les titres, tout en continuant à fumer. « Sympa les bouquins, que des trucs de psy. Je pourrai jamais faire psy moi… J’en ai rien à foutre de la vie des autres, comme vous, vous vous fichez de la mienne, j’imagine. Mais bon, je continue » Il fit tomber quelques cendres sur le tapis coûteux et poursuivit, puisqu’il était là pour ça. « J’ai grandit en Écosse dans un charmant château plein de fantômes. Je dois avouer que, si j’ai été élevé par une nurse, ma mère a vite prit le relais. Mes parents étaient très présents, pour des bourges, et j’avoue que parfois, ça me faisait plutôt chier, même si j’ai pas eu à me plaindre. » Il s’arrêta près de la fenêtre, qui montrait les hauts building New-yorkais, et lâcha de nouvelles cendres sur le sol, prenant un malin plaisir à agacer le psy qui ne montrait rien. « Et puis… Jonathan mourut. C’était mon père. Grand, brun, tout le monde l’aimait… Et il est mort bêtement, d’une chute de cheval lorsque j’avais neuf ans. » Il lâcha un petit soupir, puis reprit son expression neutre et désabusée. « J’ai été voir mon premier psy, quelqu’un comme vous. A l’époque, je faisais beaucoup de cauchemars : la mort, ça fait peur, bien plus que les fantômes que je croisais partout autour de moi. Je vous assure que l’Écosse est bourrée de fantômes. Mais on s’y habitue, et puis, il sont plutôt sympa… Alors que la mort, le fait de savoir que je ne le reverrais plus… Mais bon, la vie a repris son cours. Ma mère disait tout le temps que j’avais ses yeux. Je suis rentré à l’école, on a découvert que les cours, c’était pas trop mon truc, et que j’étais dyslexique, d’où le fait que j’ai prit du temps à apprendre à lire… » Il retourna vers la bibliothèque, écrasant au passage sa cigarette sur le bureau du psy, et attrapa un bouquin au hasard, qu’il ouvrit. « Bien sur, je me suis bien rattrapé, depuis. Les livres permettent de s’évader pas mal… » Il reposa le livre « Mais j’ai tendance à m’égarer. Ma mère ayant viré dépressive, j’ai passé pas mal de temps à cette époque avec ma grand-mère. Morte elle aussi. Je vous passe les détails, mais à 15 ans j’étais complètement dépressif et accessoirement sous médicaments. Vous les psy vous servez qu’à ça, à nous rendre dépendant de drogues légales… Hum, bref. Dormir, c’était tout ce que j’ai fait pendant un an. Au moins. Et puis les gens continuaient à mourir autour de moi. Ça vous construit pas vraiment quelqu’un ça. Je vous passe l’énumération. Alors, à 18 ans, je suis venu ici, à New York, pour changer d’air. Mais rien ne changea vraiment… Et je me sentais toujours aussi vide. New York, c’est bien, mais au bout d’une semaine, on se lasse. J’avoue avoir été tenté par la mort, plus d’une fois. J’ai eu le courage d’essayer d’en finir, une fois. J’avoue que ça n’a pas vraiment marché, j’ai pas été très loin, disons qu’on m’a un peu sauvé… Et je suis rentré en Écosse, au bout d’un an. Pourquoi? Pour voir ma mère mourir. Génial. Je vous passe les dernières années. Et maintenant je suis ici. »

Le psy regarda sa montre, signifiant que l’heure était écoulée, regardant ce nouveau patient d‘un œil assez… neutre.

IV .

Avatar : River Phoenix
Pseudo : PP-K
Age : 19
Sexe : Féminin
Nombre de fois où vous serez environ présent sur le forum : Le plus souvent possible
Où avez-vous connu le forum? Par le biais des partenariats.

Je te change ton pseudo tout de suite et Bienvenue sur Big Apple's Queen

Joli style d'écriture, j'ai su apprécier la façon inhabituelle de ton histoire

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Enfin bref... ne sois pas étonnée du manque de rp's ces derniers temps, la période de la rentrée est toujours un peu difficile...